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Audit énergétique : des formations ciblées pour répondre aux enjeux réglementaires
L’audit énergétique est devenu un levier incontournable pour piloter la performance énergétique des bâtiments, répondre aux obligations réglementaires et engager des travaux de rénovation pertinents. Qu’il s’agisse de bâtiments tertiaires soumis au décret éponyme, d’immeubles collectifs en copropriété ou de maisons individuelles classées F ou G, la qualité de l’audit conditionne directement l’accès aux aides, la hiérarchisation des travaux et l’efficacité des investissements.
Sur cette page, vous trouverez une sélection de formations professionnelles dédiées aux deux grands types d’audits :
Chaque formation référencée sur oùFormer vous permet de comparer les programmes, formats et modalités d’évaluation, afin d’identifier la solution la plus adaptée à vos enjeux techniques, réglementaires ou stratégiques.
Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
Par où commencer ? Objectifs, contenu, publics concernés… Voici tout ce qu’il faut savoir pour choisir la bonne formation en audit énergétique.
Les formations en audit énergétique permettent de développer des compétences techniques et réglementaires adaptées au type de bâtiment concerné.
Pour les maisons individuelles
Ces formations visent à maîtriser l’analyse thermique d’un logement, à identifier les leviers d’amélioration de la performance énergétique, et à établir des scénarios de travaux conformes à l’arrêté du 30 décembre 2017. L’objectif final est de produire un audit réglementaire complet, exigé dans le cadre de la vente de passoires thermiques.
Pour les bâtiments tertiaires ou collectifs
L’objectif est d’acquérir la méthodologie et les outils nécessaires à la réalisation d’audits énergétiques complexes, conformément à la norme NF EN 16247. Ces formations préparent également à la qualification RGE Études, essentielle pour répondre aux exigences du décret tertiaire ou des copropriétés en rénovation globale.
Le programme varie selon le type d’audit abordé.
Audit des maisons individuelles
Audit des bâtiments tertiaires ou collectifs
Les conditions d’accès varient selon le niveau d’audit à maîtriser.
Maisons individuelles
Une expérience en rénovation énergétique est vivement recommandée. Pour prétendre à la qualification RGE 1911, une durée minimale d’expérience est exigée, variant selon le niveau de diplôme (1 à 5 ans). Ces formations s’adressent aux diagnostiqueurs, thermiciens, bureaux d’études, entreprises du bâtiment, architectes ou conseillers en rénovation.
Bâtiments tertiaires ou collectifs
Aucun prérequis formel, mais une bonne compréhension des systèmes énergétiques du bâtiment est conseillée. Les formations sont destinées aux bureaux d’études, consultants, auditeurs, responsables énergie et techniciens engagés dans des projets d’audit ou de rénovation globale.
Les durées varient selon le type d’audit abordé. Chaque session est proposée en présentiel ou à distance, selon les modalités définies par l’organisme de formation.
Audit énergétique de maison individuelle
Audit énergétique de bâtiment tertiaire ou collectif
Chaque organisme propose son propre calendrier de sessions. Consultez les fiches formation pour connaître les prochaines dates, les formats disponibles et les modalités d’inscription.
Les formations sont éligibles à différents dispositifs de prise en charge.
L’audit énergétique est aujourd’hui bien plus qu’un simple outil d’aide à la décision. Il s’inscrit dans une stratégie nationale de réduction des consommations d’énergie et de décarbonation du parc immobilier, tant dans le secteur résidentiel que tertiaire.
Face à l’urgence climatique et à la nécessité de moderniser les bâtiments existants, les pouvoirs publics ont progressivement renforcé les obligations liées à l’audit énergétique.
Plusieurs textes de loi récents en témoignent :
Ces réglementations traduisent un changement de paradigme : le pilotage énergétique des bâtiments ne relève plus du choix mais de l’obligation. Dans ce contexte, l’audit énergétique devient un passage obligé pour les acteurs de l’immobilier, de la copropriété et de la rénovation.
Qu’il soit déclenché par une vente, une obligation légale ou une démarche volontaire de performance, l’audit doit aujourd’hui répondre à des exigences précises, être conduit par des professionnels formés et qualifiés, et servir de socle à un plan d’action concret et chiffré.
Depuis le 1er avril 2023, la réalisation d’un audit énergétique réglementaire est obligatoire lors de la mise en vente de certains logements classés F ou G au DPE (Diagnostic de Performance Énergétique). Cette mesure, issue de la loi Climat et Résilience, vise à encourager les travaux de rénovation énergétique en informant précisément les futurs acquéreurs sur l’état du bien et les scénarios d’amélioration possibles.
Les obligations liées à l’audit énergétique s’étendent progressivement selon la classe énergétique du logement concerné.
Cette obligation concerne uniquement les logements en monopropriété (maison individuelle ou immeuble complet détenu par un seul propriétaire). Elle ne s’applique pas aux lots en copropriété.
Défini par l’arrêté du 30 décembre 2017 et le décret du 30 mai 2018, l’audit réglementaire en maison individuelle doit :
L’audit doit également intégrer une estimation chiffrée du coût des travaux, les gains énergétiques attendus, l’impact sur les émissions de gaz à effet de serre ainsi qu’un aperçu des aides financières mobilisables, telles que MaPrimeRénov’ ou les certificats d’économie d’énergie (CEE).
L’objectif est d’atteindre a minima la classe B du DPE après travaux, sauf impossibilité technique ou économique justifiée.
L’audit réglementaire doit être réalisé par un professionnel indépendant, qualifié selon un référentiel reconnu par l’État.
Les prestataires doivent :
La remise de l’audit est obligatoire dès la première visite du bien. Il est annexé au dossier de diagnostic technique (DDT), au même titre que le DPE.
Dans les secteurs tertiaire et collectif, l’audit énergétique répond à des obligations encadrées par plusieurs textes réglementaires. Ces audits permettent de piloter efficacement la consommation d’énergie, d’identifier les gisements d’économies et de structurer des plans d’action à l’échelle d’un immeuble ou d’un patrimoine bâti.
Le décret n°2019-771, dit "décret tertiaire", impose une réduction progressive de la consommation d’énergie finale pour les bâtiments à usage tertiaire de plus de 1 000 m². Les objectifs sont fixés à 40 % de réduction d’ici 2030, 50 % d’ici 2040, et 60 % d’ici 2050, par rapport à une année de référence choisie entre 2010 et 2019.
Les copropriétés de plus de 50 lots, équipées d’un chauffage collectif, sont également soumises à l’obligation de réaliser un audit énergétique réglementaire, sauf si un Diagnostic Technique Global (DTG) a déjà été réalisé.
Ces audits visent à identifier les travaux de rénovation énergétique à prévoir dans le cadre du plan pluriannuel de travaux, et à favoriser une approche globale de la performance du bâtiment.
Pour être reconnu comme conforme, l’audit énergétique des bâtiments tertiaires ou collectifs doit être mené selon la norme NF EN 16247-1 (audit général) et NF EN 16247-2 (audit spécifique au bâti).
L’audit comprend :
L’ensemble de ces éléments est restitué dans un rapport complet, destiné à éclairer les décisions des maîtres d’ouvrage, exploitants ou gestionnaires.
Comme pour les audits en maison individuelle, les audits de bâtiments tertiaires ou collectifs doivent être menés par des professionnels disposant d’une qualification RGE “Études”, notamment la qualification OPQIBI 1905 (ou équivalent reconnu).
Cette qualification atteste :
La réalisation d’un audit énergétique réglementaire ne peut être confiée qu’à des professionnels disposant des qualifications techniques et légales reconnues par l’État.
C’est la condition sine qua non pour que l’audit soit recevable dans le cadre d’une vente, d’un programme de rénovation ou d’un dispositif d’aides publiques.
Pour les audits énergétiques, le label RGE "Reconnu Garant de l’Environnement" – Études atteste de la compétence d’un professionnel ou d’un bureau d’études à conduire des missions d’audit conformes aux exigences réglementaires. Ce label n’est pas délivré automatiquement : il repose sur une qualification OPQIBI spécifique, attribuée selon le domaine d’intervention.
L’attribution d’une qualification RGE nécessite :
Les qualifications sont attribuées pour une durée limitée, avec des revues régulières des pratiques professionnelles et des vérifications de conformité (audit documentaire, contrôle de réalisation, etc.).
Au-delà des obligations réglementaires, la qualification RGE représente un véritable levier de développement. Elle permet aux professionnels de répondre à la demande croissante du marché, dans un contexte où la rénovation énergétique devient une priorité nationale. Elle ouvre également l’accès aux dispositifs d’aides publics comme MaPrimeRénov’ Audit, les certificats d’économie d’énergie ou les subventions locales.
Souvent confondus, le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) et l’audit énergétique répondent pourtant à des objectifs bien distincts.
Le DPE est un diagnostic réglementaire simplifié, obligatoire pour toute vente ou location de logement. Il fournit une étiquette énergie (de A à G) et une estimation des consommations, sans visite approfondie ni scénarios de travaux. Il est réalisé selon une méthode standardisée (3CL) et repose sur des valeurs conventionnelles.
L’audit énergétique, lui, va beaucoup plus loin. Il repose sur une analyse technique complète du bâtiment, une modélisation énergétique, une visite sur site, et propose des scénarios de rénovation chiffrés et hiérarchisés. Il est obligatoire dans certains cas (vente d’un logement classé F ou G, décret tertiaire, copropriété) et doit être réalisé par un professionnel qualifié et indépendant.
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