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Vous devez former vos équipes aux travaux en hauteur et vous vous demandez si la certification IRATA est incontournable ? Vous avez entendu parler du CQP Cordiste et vous hésitez entre les deux ? Faisons le point.
💡 Le saviez-vous ? Si vous opérez dans le BTP, le CQP Cordiste peut suffire. En revanche, dans l’industrie, le nucléaire ou l’éolien, l’IRATA est souvent exigé contractuellement.
Alors, faut-il former vos collaborateurs à l’IRATA ? Tout dépend du secteur dans lequel ils interviennent. On vous explique tout.
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Les travaux en hauteur sur cordes exigent une formation spécifique et une maîtrise parfaite des règles de sécurité. Mais attention, "cordiste" et "technicien IRATA" ne désignent pas la même réalité.
Un cordiste est un professionnel qui réalise des interventions en hauteur à l’aide de cordes. Son rôle varie selon le secteur :
En France, la formation la plus courante pour devenir cordiste est le CQP Cordiste, un certificat reconnu par la branche du bâtiment.
Un technicien IRATA est un cordiste qui applique exclusivement la méthodologie IRATA, utilisée dans les secteurs industriels et à haut risque. Cette certification, développée à l’origine pour l’industrie pétrolière offshore, impose des normes strictes de sécurité et une progression en trois niveaux (IRATA 1, 2 et 3).
💡 Différence clé ? Tous les techniciens IRATA sont des cordistes, mais tous les cordistes ne sont pas forcément certifiés IRATA.
En résumé :
Critères | Cordiste | Technicien IRATA |
---|---|---|
Formation | CQP Cordiste (France) | Certification IRATA |
Secteurs | BTP, nettoyage, maintenance | Offshore, industrie, nucléaire |
Reconnaissance | Nationale | Internationale |
Évolution | Cordiste niveau 1, 2 | IRATA Niveau 1, 2, 3 |
La certification IRATA ouvre donc plus d’opportunités professionnelles, notamment à l’international. La question est : quel niveau IRATA choisir pour vos collaborateurs ? La réponse juste après.
Si votre activité implique des interventions en hauteur, certifier vos équipes IRATA peut être un véritable atout. Mais quel niveau choisir ? IRATA se décline en trois certifications progressives, adaptées aux compétences et responsabilités de chaque technicien.
Important à savoir : Chaque niveau doit être validé par un examen pratique et théorique, et la certification doit être renouvelée tous les trois ans pour rester valide.
IRATA Niveau 1 est destiné aux débutants qui souhaitent apprendre les bases des travaux sur cordes en toute sécurité. Aucune expérience préalable n’est requise.
Objectifs de la formation :
Débouchés : Un IRATA Niveau 1 peut travailler sur cordes, mais toujours sous la supervision d’un technicien IRATA 3. Il ne peut pas diriger d’intervention.
💡 Le saviez-vous ? Après 1 000 heures d’expérience et 12 mois d’activité, un IRATA 1 peut prétendre au niveau 2.
Ce niveau est réservé aux techniciens ayant déjà 1 000 heures de travail et au moins un an d’expérience en IRATA 1.
Objectifs de la formation :
Débouchés : Un IRATA Niveau 2 est plus autonome, mais doit toujours travailler sous la responsabilité d’un IRATA 3. Il peut effectuer des opérations plus techniques, mais pas les superviser.
Ce niveau est destiné aux techniciens expérimentés qui ont 1 000 heures supplémentaires après le Niveau 2 et souhaitent prendre des responsabilités.
Objectifs de la formation :
Débouchés : Un IRATA 3 est obligatoire sur chaque site IRATA pour superviser les opérations et garantir la sécurité des équipes. Il peut également exercer dans la formation et l’audit.
Vous devez former vos collaborateurs aux travaux sur cordes, mais vous hésitez entre IRATA et le CQP Cordiste ? Ces deux certifications ont des objectifs et des applications différentes. Voici comment faire le bon choix.
Le CQP Cordiste (Certificat de Qualification Professionnelle) est le diplôme officiel en France pour exercer le métier de cordiste, notamment dans le secteur du BTP et de la maintenance de bâtiments.
À qui s’adresse-t-il ?
Compétences développées :
💡Le CQP Cordiste est très demandé en France, notamment sur les chantiers du BTP et de la maintenance urbaine. Chaque année, environ 1 500 nouveaux CQP Cordiste sont délivrés, faisant de cette certification la plus répandue pour les travaux sur cordes. 75 % des CQP du secteur du BTP concernent ce métier. Avec une croissance de +20 % du nombre d’entreprises spécialisées et une augmentation de +37 % des effectifs salariés en quelques années, la profession attire de plus en plus de techniciens qualifiés (source : CCCA-BTP, 2023).
La certification IRATA est une formation en accès sur cordes reconnue mondialement, principalement dans les secteurs industriels à haut risque.
À qui s’adresse-t-elle ?
Compétences développées :
Plus de 100 000 techniciens ont été certifiés IRATA à travers le monde, et 400 entreprises membres appliquent ses normes sur tous les continents (source : IRATA.org). Chaque année, les entreprises certifiées cumulent en moyenne 19 millions d'heures de travail en accès sur cordes, illustrant l'ampleur et la fiabilité de cette certification (source : Solidarité Cordistes).
Lorsqu’il s’agit de travaux en hauteur, la réglementation est stricte et encadre l’usage des techniques sur cordes pour assurer la sécurité des travailleurs. Mais la certification IRATA est-elle obligatoire pour exercer en tant que cordiste ? La réponse dépend du secteur d’activité et du pays où vous intervenez.
En France, aucun texte de loi ne rend la certification IRATA obligatoire. Le référentiel de formation officiellement reconnu pour le métier de cordiste est le CQP Cordiste, adapté aux exigences du Code du travail.
Cependant, certains clients et entreprises imposent IRATA comme prérequis contractuel, notamment dans :
💡 À retenir : IRATA n’est pas une obligation légale en France, mais dans certains marchés, il est impossible de travailler sans cette certification, car elle est inscrite dans les exigences des donneurs d’ordre.
En France, le travail en hauteur est encadré par le Code du travail, qui impose plusieurs obligations aux employeurs :
En clair ?
À l’international, IRATA est souvent la certification de référence, notamment dans les pays anglo-saxons où elle est pratiquement incontournable pour travailler en accès sur cordes.
Au Royaume-Uni et en Australie, elle est la norme privilégiée pour tous les travaux industriels nécessitant des interventions sur cordes. Son application s’étend largement aux secteurs de l’offshore et de l’énergie, où elle figure parmi les standards reconnus dans les protocoles de sécurité des grandes multinationales.
Dans certains pays, IRATA ne se limite pas à un standard de qualité : elle est directement inscrite dans les normes de sécurité obligatoires pour les interventions en hauteur. De nombreuses entreprises opérant à l’international imposent cette certification comme critère d’accès aux chantiers sensibles.
Pour certifier vos équipes IRATA, il est indispensable de choisir un centre de formation agréé. Contrairement au CQP Cordiste, IRATA ne peut être délivrée que par des organismes accrédités. En France, ces centres sont présents à Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux et Nantes et forment aux trois niveaux IRATA.
💡 Bon à savoir : La formation dure 4 à 5 jours, avec un examen final mené par un examinateur indépendant. Une fois obtenue, la certification est valide trois ans et doit être renouvelée.
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