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Référent lanceur d'alertes
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Formation Référent lanceur d'alertes

Formation Référent Lanceur d’Alerte : conformité, procédures et cadre réglementaire


Depuis l’entrée en vigueur de la loi Waserman, la désignation d’un référent lanceur d’alerte est devenue une obligation pour de nombreuses entreprises et entités publiques. Cette fonction stratégique impose la maîtrise d’un cadre juridique complexe, la mise en œuvre de procédures internes rigoureuses et la garantie d’un traitement confidentiel, impartial et conforme des signalements.


Sur oùFormer, nous vous proposons une sélection de formations dédiées au rôle de référent lanceur d’alerte. Ces parcours sont conçus pour permettre aux professionnels en charge de cette mission de comprendre leurs responsabilités légales, de structurer un dispositif efficace et de sécuriser leur pratique face aux exigences réglementaires.

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Contenu et modalités de la formation référent lanceur d’alerte


Retrouvez ici l’ensemble des informations pour comprendre le contenu, les modalités et les conditions d’accès à la formation.


Objectifs de la formation

Cette formation vise à préparer les professionnels désignés au rôle de référent lanceur d’alerte à :

  • Comprendre les fondements juridiques du dispositif de signalement (loi Sapin II, directive européenne 2019/1937, loi Waserman) ;
  • Appréhender les obligations de l’entreprise en matière de recueil et de traitement des alertes ;
  • Mettre en place une procédure interne conforme, confidentielle et sécurisée ;
  • Conduire une analyse ou une enquête interne avec rigueur, neutralité et traçabilité ;
  • Assurer la protection du lanceur d’alerte et la conformité au RGPD.

Contenu pédagogique

Le programme de formation s’articule autour des modules suivants :

  • Définition du statut de lanceur d’alerte et conditions de protection ;
  • Rôle du référent et articulation avec les autres fonctions (RH, juridique, CSE) ;
  • Mise en œuvre d’un dispositif interne conforme aux textes en vigueur ;
  • Procédures de signalement internes et externes, délais et formalismes ;
  • Obligations en matière de confidentialité, d’information et de suivi ;
  • Application du RGPD et coopération avec la CNIL ;
  • Méthodologie de gestion et de traitement des alertes ;
  • Études de cas, simulations et retours d’expérience.

Prérequis et public visé

Prérequis 

Aucun prérequis n’est nécessaire. Un entretien de cadrage peut être organisé en amont afin d’adapter la formation aux spécificités de l’entreprise ou du profil du participant.


Public visé 

  • Référents désignés pour le recueil des alertes au sein des entreprises ou administrations ;
  • Responsables des ressources humaines ;
  • Responsables conformité, juristes d’entreprise, membres du CSE ou de la direction ;
  • Toute personne chargée de mettre en œuvre ou de superviser la procédure d’alerte interne.

Durée et lieu de formation

La durée de la formation varie selon le niveau de spécialisation requis, généralement entre 1 et 2 journées (soit 7 à 14 heures).


Les formations peuvent être proposées :

  • En présentiel, en intra-entreprise ou en centre de formation (inter-entreprise) ;
  • À distance, en visioconférence, avec un accompagnement individualisé si nécessaire.

Financement

Les formations référent lanceur d’alerte peuvent être prises en charge par votre OPCO dans le cadre du plan de développement des compétences. D’autres dispositifs de financement peuvent être mobilisés selon votre secteur d’activité, votre statut ou votre convention collective.

Certaines formations peuvent également être éligibles à des financements publics, notamment pour les structures relevant de la fonction publique ou les associations.

Avis
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Équipe très réactif, très sympa, très professionnel. Il l y a que 5 🌟, dommage 😁, il en mérite plus 😉. Un grand choix de centre de formation, n'hésitez pas à passer par eux. Merci à vous.
C
Choupy

Le cadre légal du référent lanceur d’alerte : lois, directives et obligations en entreprise

La fonction de référent lanceur d’alerte s’inscrit dans un cadre réglementaire strict, issu de plusieurs textes majeurs adoptés au niveau français et européen. Elle répond à une volonté claire : permettre à toute personne de signaler, sans crainte de représailles, des faits graves portant atteinte à l’intérêt général.

Une construction juridique en trois étapes

Le socle juridique actuel repose sur trois piliers :

  • La loi Sapin II (n°2016-1691 du 9 décembre 2016), qui a posé les premières bases du statut du lanceur d’alerte en France.
  • La directive européenne 2019/1937, adoptée par le Parlement européen pour harmoniser la protection des lanceurs d’alerte dans tous les États membres.
  • La loi Waserman (n°2022-401 du 21 mars 2022), qui transpose cette directive en droit français et renforce considérablement les droits et garanties accordés aux lanceurs d’alerte.

Ces textes définissent non seulement qui peut lancer une alerte et dans quelles conditions, mais ils imposent aussi aux employeurs la mise en place d’un dispositif structuré, documenté et confidentiel.

Une obligation encadrée par décret

Le décret n°2022-1284 du 3 octobre 2022 précise les modalités de fonctionnement du canal de signalement interne. Il encadre notamment :

  • Les délais de traitement (7 jours pour accuser réception, 3 mois pour informer des suites données),
  • Les garanties de confidentialité à respecter,
  • Les obligations de documentation des alertes et du suivi apporté.

Le texte souligne aussi la nécessité de désigner une ou plusieurs personnes compétentes et identifiées pour assurer le traitement des signalements : c’est le rôle du référent lanceur d’alerte.


Ce référent peut être un salarié de l’entreprise ou un prestataire externe, à condition qu’il garantisse une gestion neutre, confidentielle et conforme au droit.

Qui est concerné par l’obligation de désigner un référent lanceur d’alerte ?

La désignation d’un référent lanceur d’alerte ne relève pas d’une simple bonne pratique : c’est une obligation légale pour un grand nombre de structures, publiques comme privées.

Cette mesure vise à garantir un cadre sécurisé et impartial pour le traitement des signalements internes.

Les structures privées concernées

Depuis la loi Waserman, toute entreprise du secteur privé employant au moins 50 salariés doit mettre en place une procédure interne de recueil et de traitement des alertes.

Cette procédure doit inclure :

  • Un canal de signalement sécurisé,
  • Une information claire aux salariés,
  • Et la désignation d’un ou plusieurs référents, en capacité de traiter les signalements dans le respect des obligations légales.
Cette exigence s’applique aux entreprises relevant du droit privé, associations comprises, dès lors qu’elles dépassent le seuil d’effectif prévu.

Les entités publiques concernées

Les structures publiques ne sont pas en reste. L’obligation de mettre en place une procédure de signalement interne concerne :

  • Les communes de plus de 10 000 habitants,
  • Les collectivités territoriales, établissements publics et groupements administratifs employant au moins 50 agents,
  • Les administrations de l’État et établissements publics à caractère administratif,
  • Certaines autorités administratives indépendantes.

Les associations et fondations

Certaines associations ou fondations, même si elles n’atteignent pas le seuil de 50 salariés, peuvent être concernées si elles :

  • Perçoivent des subventions publiques importantes,
  • Exercent des missions d’intérêt général impliquant un devoir accru de transparence.
En résumé, toute structure de taille significative, impliquée dans des relations de travail, des marchés publics ou des activités réglementées, est tenue de désigner un référent lanceur d’alerte et de garantir un dispositif conforme.

Rôle du référent lanceur d’alerte : missions et responsabilités

Le référent lanceur d’alerte occupe une fonction centrale dans le dispositif de conformité interne de l’organisation. Il est le point de contact désigné pour recevoir, traiter et suivre les signalements dans le respect du cadre légal en vigueur. Ce rôle, à la fois technique et humain, requiert une parfaite maîtrise des enjeux juridiques, des obligations de confidentialité et des procédures internes.

Une fonction désignée, interne ou externalisée

L’entreprise ou la structure publique peut choisir de désigner :

  • Un salarié en interne, généralement au sein du service RH, juridique ou conformité,
  • Un prestataire externe, sous réserve qu’il présente les garanties suffisantes de neutralité, de compétence et de confidentialité.

Dans les deux cas, le référent doit être identifié, formé et outillé pour assurer sa mission en toute rigueur.

Les principales missions du référent

Le référent lanceur d’alerte est chargé de :

  • Recevoir et accuser réception du signalement dans un délai maximum de 7 jours ouvrés,
  • Examiner la recevabilité du signalement au regard des critères légaux,
  • Mener, coordonner ou déclencher une enquête interne, selon la nature des faits,
  • Assurer la confidentialité des informations, en protégeant l’identité du lanceur, des personnes visées et de tout tiers mentionné,
  • Informer le lanceur d’alerte des suites données, dans un délai maximum de 3 mois.

Il peut également être amené à collaborer avec des instances comme le CSE, la CNIL, ou des autorités externes compétentes (Défenseur des droits, AFA…).

Une responsabilité encadrée

Le référent agit dans un cadre précis, qui exige :

  • Une traçabilité documentaire de chaque signalement,
  • Une neutralité absolue dans le traitement,
  • Et une veille constante sur l’évolution de la réglementation applicable (notamment RGPD, Code du travail, et jurisprudence en matière d’alerte professionnelle).
Ce rôle ne se limite pas à la gestion administrative d’un signalement : il engage la responsabilité de l’organisation dans la prévention des risques juridiques, sociaux et éthiques.
Il doit donc être exercé avec sérieux, méthode… et formation adaptée.

Procédure de recueil des alertes : exigences à respecter

La procédure de signalement interne constitue le socle opérationnel du dispositif de protection des lanceurs d’alerte. Elle doit être formalisée, accessible, confidentielle et conforme aux exigences prévues par la loi et les décrets d’application. Sa mise en œuvre conditionne la fiabilité juridique de l’ensemble du dispositif.

Un cadre sécurisé, clair et structuré

La procédure doit permettre à toute personne éligible au statut de lanceur d’alerte de transmettre un signalement sans crainte de représailles. Elle ne peut se limiter à un simple canal de contact : elle doit reposer sur un dispositif structuré, traçable et sécurisé.


Ce dispositif inclut un accusé de réception sous 7 jours ouvrés, l’analyse de la recevabilité de l’alerte, et une information sur les suites données dans un délai maximal de 3 mois. Ces délais sont encadrés par le décret n°2022-1284 du 3 octobre 2022 et doivent être strictement respectés.

Confidentialité et protection des données

Le traitement des alertes implique souvent la manipulation de données sensibles : identité du lanceur, personnes visées, faits signalés. Le respect du RGPD est donc une exigence incontournable.


Le référent doit garantir :

  • La confidentialité de l’identité des parties impliquées,
  • L’accès limité aux seules personnes habilitées,
  • La sécurisation du dispositif,
  • La conservation des données uniquement pour la durée nécessaire au traitement.

Dans certains cas, une analyse d’impact relative à la protection des données (AIPD) doit être réalisée, notamment si les risques pour les droits des personnes sont élevés.

Consultation du CSE et communication interne

Avant toute mise en place, le Comité Social et Économique (CSE) doit être consulté sur la procédure. Cette exigence s’inscrit dans le cadre du dialogue social et de la transparence vis-à-vis des représentants du personnel.


Une fois la procédure définie, l’organisation doit veiller à la diffuser de manière claire et permanente. Le canal de signalement doit être facilement identifiable par tous les salariés, via le règlement intérieur, l’intranet, une charte interne ou tout autre support accessible.

Canaux internes et externes : une égalité de traitement

Depuis la loi Waserman, le lanceur d’alerte peut librement choisir entre un signalement interne (via le référent) ou un signalement externe (via une autorité compétente comme le Défenseur des droits, la CNIL, la DGFIP, etc.). Ces canaux sont juridiquement équivalents, sans hiérarchie entre eux.


La procédure interne doit donc inclure une information claire sur les recours extérieurs disponibles, et sur les conditions d’accès à la divulgation publique, qui demeure une possibilité encadrée par la loi dans certains cas.

Protection du lanceur d’alerte : un cadre renforcé par la loi

La loi Waserman renforce la protection accordée aux lanceurs d’alerte et élargit leur statut. Sont désormais concernés : les salariés, ex-salariés, candidats, stagiaires, sous-traitants et toute personne en lien professionnel avec l’organisation. Le signalement doit être fait de bonne foi, sans contrepartie financière et sur la base d’informations crédibles.


Aucune mesure de représailles ne peut être prise à l’encontre d’un lanceur d’alerte. Sont interdites : sanctions, mises à l’écart, ruptures de contrat ou toute forme de discrimination. La charge de la preuve repose sur l’employeur, qui doit démontrer l’absence de lien entre l’alerte et la mesure contestée.


Enfin, la loi encadre strictement la possibilité de divulgation publique, n’autorisée que sous certaines conditions : danger grave, risque de représailles, ou absence de traitement satisfaisant du signalement.

Professionnalisation du référent et fiabilisation du dispositif

Assurer la compétence du référent lanceur d’alerte, c’est garantir la conformité du dispositif, la sécurité juridique de l’organisation et la qualité du traitement des signalements. La formation permet d’ancrer les obligations réglementaires dans une pratique professionnelle structurée.

Comprendre les fondements juridiques

Une formation adaptée permet au référent d’acquérir une vision claire du cadre légal applicable : loi Sapin II, directive européenne 2019/1937, loi Waserman et décret du 3 octobre 2022. Il peut ainsi agir dans le strict respect des textes, en maîtrisant les critères de recevabilité d’une alerte, les délais légaux, les droits du lanceur et les responsabilités de l’employeur.

Mettre en œuvre une procédure conforme

Le référent formé est en capacité de mettre en place ou d’évaluer la procédure de recueil des alertes en tenant compte de toutes les exigences réglementaires : traçabilité, confidentialité, information des salariés, articulation avec le RGPD, consultation du CSE, recours aux canaux externes.

Agir avec rigueur et neutralité

La formation prépare également le référent à gérer des situations sensibles avec méthode et impartialité. Elle lui donne les outils pour analyser les signalements, coordonner les enquêtes internes, protéger les parties concernées et documenter chaque étape du traitement de l’alerte.

Contribuer à la conformité globale de l’organisation

Enfin, un référent bien formé joue un rôle clé dans la prévention des risques juridiques, sociaux et réputationnels. Il s’inscrit pleinement dans une politique de conformité, d’éthique et de transparence attendue des employeurs aujourd’hui, notamment en cas de contrôle ou de contentieux.

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