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Formation Référent Lanceur d’Alerte : conformité, procédures et cadre réglementaire
Depuis l’entrée en vigueur de la loi Waserman, la désignation d’un référent lanceur d’alerte est devenue une obligation pour de nombreuses entreprises et entités publiques. Cette fonction stratégique impose la maîtrise d’un cadre juridique complexe, la mise en œuvre de procédures internes rigoureuses et la garantie d’un traitement confidentiel, impartial et conforme des signalements.
Sur oùFormer, nous vous proposons une sélection de formations dédiées au rôle de référent lanceur d’alerte. Ces parcours sont conçus pour permettre aux professionnels en charge de cette mission de comprendre leurs responsabilités légales, de structurer un dispositif efficace et de sécuriser leur pratique face aux exigences réglementaires.
Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
Retrouvez ici l’ensemble des informations pour comprendre le contenu, les modalités et les conditions d’accès à la formation.
Cette formation vise à préparer les professionnels désignés au rôle de référent lanceur d’alerte à :
Le programme de formation s’articule autour des modules suivants :
Prérequis
Aucun prérequis n’est nécessaire. Un entretien de cadrage peut être organisé en amont afin d’adapter la formation aux spécificités de l’entreprise ou du profil du participant.
Public visé
La durée de la formation varie selon le niveau de spécialisation requis, généralement entre 1 et 2 journées (soit 7 à 14 heures).
Les formations peuvent être proposées :
Les formations référent lanceur d’alerte peuvent être prises en charge par votre OPCO dans le cadre du plan de développement des compétences. D’autres dispositifs de financement peuvent être mobilisés selon votre secteur d’activité, votre statut ou votre convention collective.
Certaines formations peuvent également être éligibles à des financements publics, notamment pour les structures relevant de la fonction publique ou les associations.
La fonction de référent lanceur d’alerte s’inscrit dans un cadre réglementaire strict, issu de plusieurs textes majeurs adoptés au niveau français et européen. Elle répond à une volonté claire : permettre à toute personne de signaler, sans crainte de représailles, des faits graves portant atteinte à l’intérêt général.
Le socle juridique actuel repose sur trois piliers :
Ces textes définissent non seulement qui peut lancer une alerte et dans quelles conditions, mais ils imposent aussi aux employeurs la mise en place d’un dispositif structuré, documenté et confidentiel.
Le décret n°2022-1284 du 3 octobre 2022 précise les modalités de fonctionnement du canal de signalement interne. Il encadre notamment :
Le texte souligne aussi la nécessité de désigner une ou plusieurs personnes compétentes et identifiées pour assurer le traitement des signalements : c’est le rôle du référent lanceur d’alerte.
Ce référent peut être un salarié de l’entreprise ou un prestataire externe, à condition qu’il garantisse une gestion neutre, confidentielle et conforme au droit.
La désignation d’un référent lanceur d’alerte ne relève pas d’une simple bonne pratique : c’est une obligation légale pour un grand nombre de structures, publiques comme privées.
Cette mesure vise à garantir un cadre sécurisé et impartial pour le traitement des signalements internes.
Depuis la loi Waserman, toute entreprise du secteur privé employant au moins 50 salariés doit mettre en place une procédure interne de recueil et de traitement des alertes.
Cette procédure doit inclure :
Les structures publiques ne sont pas en reste. L’obligation de mettre en place une procédure de signalement interne concerne :
Certaines associations ou fondations, même si elles n’atteignent pas le seuil de 50 salariés, peuvent être concernées si elles :
Le référent lanceur d’alerte occupe une fonction centrale dans le dispositif de conformité interne de l’organisation. Il est le point de contact désigné pour recevoir, traiter et suivre les signalements dans le respect du cadre légal en vigueur. Ce rôle, à la fois technique et humain, requiert une parfaite maîtrise des enjeux juridiques, des obligations de confidentialité et des procédures internes.
L’entreprise ou la structure publique peut choisir de désigner :
Dans les deux cas, le référent doit être identifié, formé et outillé pour assurer sa mission en toute rigueur.
Le référent lanceur d’alerte est chargé de :
Il peut également être amené à collaborer avec des instances comme le CSE, la CNIL, ou des autorités externes compétentes (Défenseur des droits, AFA…).
Le référent agit dans un cadre précis, qui exige :
La procédure de signalement interne constitue le socle opérationnel du dispositif de protection des lanceurs d’alerte. Elle doit être formalisée, accessible, confidentielle et conforme aux exigences prévues par la loi et les décrets d’application. Sa mise en œuvre conditionne la fiabilité juridique de l’ensemble du dispositif.
La procédure doit permettre à toute personne éligible au statut de lanceur d’alerte de transmettre un signalement sans crainte de représailles. Elle ne peut se limiter à un simple canal de contact : elle doit reposer sur un dispositif structuré, traçable et sécurisé.
Ce dispositif inclut un accusé de réception sous 7 jours ouvrés, l’analyse de la recevabilité de l’alerte, et une information sur les suites données dans un délai maximal de 3 mois. Ces délais sont encadrés par le décret n°2022-1284 du 3 octobre 2022 et doivent être strictement respectés.
Le traitement des alertes implique souvent la manipulation de données sensibles : identité du lanceur, personnes visées, faits signalés. Le respect du RGPD est donc une exigence incontournable.
Le référent doit garantir :
Dans certains cas, une analyse d’impact relative à la protection des données (AIPD) doit être réalisée, notamment si les risques pour les droits des personnes sont élevés.
Avant toute mise en place, le Comité Social et Économique (CSE) doit être consulté sur la procédure. Cette exigence s’inscrit dans le cadre du dialogue social et de la transparence vis-à-vis des représentants du personnel.
Une fois la procédure définie, l’organisation doit veiller à la diffuser de manière claire et permanente. Le canal de signalement doit être facilement identifiable par tous les salariés, via le règlement intérieur, l’intranet, une charte interne ou tout autre support accessible.
Depuis la loi Waserman, le lanceur d’alerte peut librement choisir entre un signalement interne (via le référent) ou un signalement externe (via une autorité compétente comme le Défenseur des droits, la CNIL, la DGFIP, etc.). Ces canaux sont juridiquement équivalents, sans hiérarchie entre eux.
La procédure interne doit donc inclure une information claire sur les recours extérieurs disponibles, et sur les conditions d’accès à la divulgation publique, qui demeure une possibilité encadrée par la loi dans certains cas.
La loi Waserman renforce la protection accordée aux lanceurs d’alerte et élargit leur statut. Sont désormais concernés : les salariés, ex-salariés, candidats, stagiaires, sous-traitants et toute personne en lien professionnel avec l’organisation. Le signalement doit être fait de bonne foi, sans contrepartie financière et sur la base d’informations crédibles.
Aucune mesure de représailles ne peut être prise à l’encontre d’un lanceur d’alerte. Sont interdites : sanctions, mises à l’écart, ruptures de contrat ou toute forme de discrimination. La charge de la preuve repose sur l’employeur, qui doit démontrer l’absence de lien entre l’alerte et la mesure contestée.
Enfin, la loi encadre strictement la possibilité de divulgation publique, n’autorisée que sous certaines conditions : danger grave, risque de représailles, ou absence de traitement satisfaisant du signalement.
Assurer la compétence du référent lanceur d’alerte, c’est garantir la conformité du dispositif, la sécurité juridique de l’organisation et la qualité du traitement des signalements. La formation permet d’ancrer les obligations réglementaires dans une pratique professionnelle structurée.
Une formation adaptée permet au référent d’acquérir une vision claire du cadre légal applicable : loi Sapin II, directive européenne 2019/1937, loi Waserman et décret du 3 octobre 2022. Il peut ainsi agir dans le strict respect des textes, en maîtrisant les critères de recevabilité d’une alerte, les délais légaux, les droits du lanceur et les responsabilités de l’employeur.
Le référent formé est en capacité de mettre en place ou d’évaluer la procédure de recueil des alertes en tenant compte de toutes les exigences réglementaires : traçabilité, confidentialité, information des salariés, articulation avec le RGPD, consultation du CSE, recours aux canaux externes.
La formation prépare également le référent à gérer des situations sensibles avec méthode et impartialité. Elle lui donne les outils pour analyser les signalements, coordonner les enquêtes internes, protéger les parties concernées et documenter chaque étape du traitement de l’alerte.
Enfin, un référent bien formé joue un rôle clé dans la prévention des risques juridiques, sociaux et réputationnels. Il s’inscrit pleinement dans une politique de conformité, d’éthique et de transparence attendue des employeurs aujourd’hui, notamment en cas de contrôle ou de contentieux.
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