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Dès que l’effectif de l’entreprise atteint 50 salariés, le Comité Social et Économique (CSE) voit ses attributions s’élargir. Les élus ne se contentent plus de représenter les salariés : ils participent aux décisions économiques, sociales et stratégiques de l’entreprise. Pour exercer ces responsabilités dans les meilleures conditions, deux formations sont obligatoires pour les membres du CSE 👇
✅ La formation en santé, sécurité et conditions de travail (SSCT), prévue par l’article L2315-18 du Code du travail, permet aux élus d’identifier les risques professionnels et d’agir pour améliorer les conditions de travail. Elle concerne tous les élus, titulaires comme suppléants.
✅ La formation économique CSE, imposée par l’article L2315-63 du Code du travail, est destinée aux membres titulaires. Elle leur permet d’analyser les comptes de l’entreprise, de comprendre les enjeux financiers et de défendre les intérêts des salariés lors des consultations économiques.
Ces formations CSE ne sont pas facultatives ! Elles doivent être suivies dès la première élection et renouvelées tous les 4 ans (article L2315-17 du Code du travail).
💡 Bon à savoir : Contrairement à la formation économique, qui est financée par le budget de fonctionnement du CSE, la formation SSCT est entièrement prise en charge par l’employeur (article L2315-18 du Code du travail).
Qui est concerné ? Comment ces formations se déroulent-elles ? Quels sont leurs objectifs ? On vous explique tout 👇
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La formation en santé, sécurité et conditions de travail (SSCT) est un passage obligé pour tous les membres du CSE dans les entreprises de plus de 50 salariés. Son objectif ? Donner aux élus les clés pour identifier et prévenir les risques professionnels tout en améliorant les conditions de travail des salariés.
🔎 Zoom sur la CSSCT
Dans les entreprises de 300 salariés et plus, le CSE doit mettre en place une Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT). Son rôle ? Approfondir l’analyse des risques, proposer des actions de prévention ciblées et accompagner le CSE dans ses missions. Les membres de la CSSCT bénéficient d’une formation SSCT renforcée, avec une durée minimale de 5 jours (Article L2315-41 du Code du travail).
Bonne nouvelle : cette formation est entièrement prise en charge par l’employeur (article L2315-18 du Code du travail). L’employeur doit couvrir :
Le temps consacré à cette formation est considéré comme du temps de travail effectif et doit être rémunéré en conséquence (articles L2315-16 et L2145-6 du Code du travail).
💡À noter : Le référent en santé et sécurité au travail, désigné par l’employeur, ainsi que le référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes, désigné par le CSE, bénéficient eux aussi de cette formation. Cette obligation vise à leur garantir les compétences nécessaires pour prévenir et traiter ces enjeux sensibles au sein de l’entreprise.
Dans les entreprises de 50 salariés et plus, les membres titulaires du CSE doivent suivre une formation économique obligatoire. Son objectif ? Leur donner les clés pour analyser la situation financière de l’entreprise, comprendre les budgets, et exercer pleinement leur rôle dans les consultations économiques et stratégiques (Article L2315-63 du Code du travail).
Durée : 5 jours pour chaque mandat.
Financement : La formation est à la charge du budget de fonctionnement du CSE, mais l’employeur peut, s’il le souhaite, prendre en charge les frais par accord d’entreprise.
Dans les entreprises de moins de 50 salariés, la formation économique CSE n’est pas obligatoire, mais cela ne signifie pas que les élus doivent naviguer à vue. Pour assurer une gestion efficace du comité, des formations complémentaires existent. Le trésorier CSE, par exemple, doit maîtriser le budget et garantir une comptabilité transparente, tandis que le secrétaire CSE joue un rôle clé dans l’organisation des réunions et la rédaction des comptes rendus.
💡 Bon à savoir : Même sans obligation légale, ces formations offrent des bases solides pour structurer le CSE et assurer son bon fonctionnement au quotidien.
Il existe plusieurs organismes spécialisés, agréés par l’État, qui dispensent les formations obligatoires et complémentaires du CSE.
Tous les centres ne se valent pas. Pour être en conformité avec la réglementation, l’organisme choisi doit être :
💡 Bon à savoir : oùFormer référence des centres de formation CSE répondant aux exigences légales. En comparant les offres, les élus peuvent choisir la formation la plus adaptée à leurs responsabilités et aux spécificités de leur entreprise.
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