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Formation Plaies et Cicatrisation : gestion et prise en charge
La gestion des plaies fait partie du quotidien de nombreux professionnels de santé. Pourtant, face à la diversité des situations rencontrées – plaies aiguës, chroniques, infectées – il est indispensable de disposer de connaissances solides et de réflexes actualisés pour assurer une prise en charge efficace.
Se former à la cicatrisation permet non seulement d'améliorer la qualité des soins, mais aussi de prévenir les complications, d'optimiser le choix des pansements et d'accompagner au mieux les patients dans leur parcours de soin.
Vous êtes infirmier, médecin, pharmacien ou podologue et vous souhaitez renforcer vos compétences ?
Découvrez les sessions de formation plaies et cicatrisation et engagez-vous dans une démarche professionnelle concrète et reconnue.
Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
Avant de vous inscrire ou d’inscrire vos équipes, voici les informations à connaître sur cette formation en soins de plaies.
Cette formation s'adresse à tous les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge et le suivi des patients porteurs de plaies :
L’objectif est de renforcer la maîtrise des connaissances et des gestes techniques nécessaires à une prise en charge efficace des plaies, en s’appuyant sur des bases solides et des pratiques harmonisées.
Les participants apprendront à :
Pour s’adapter aux besoins et aux contraintes des professionnels, cette formation est proposée sous plusieurs formats :
La formation est financée à 100% dans le cadre du DPC (Développement Professionnel Continu).
La prise en charge des plaies s'inscrit aujourd'hui parmi les grandes priorités en matière de santé publique, nécessitant des compétences spécifiques et une approche rigoureuse.
La prise en charge des plaies est aujourd’hui un enjeu pour l’ensemble des acteurs du secteur santé. Avec l’augmentation des pathologies chroniques comme le diabète ou les maladies vasculaires, les plaies – qu’elles soient aiguës ou chroniques – sont devenues un défi quotidien pour les équipes soignantes.
Une plaie mal soignée peut entraîner douleurs persistantes, infections sévères, perte de mobilité et isolement social. Ce sont autant de conséquences lourdes pour la qualité de vie des patients, mais aussi pour leurs proches.
Au-delà de l’impact humain, les plaies chroniques pèsent lourd sur les ressources hospitalières et les budgets publics. Le coût cumulé des soins, des pansements et des suivis spécialisés représente plusieurs millions d’euros chaque année.
Face à cette réalité, les professionnels doivent pouvoir s’appuyer sur des connaissances solides et des pratiques actualisées pour améliorer la prise en charge et limiter les dépenses évitables. C’est ici qu’intervient la nécessité de se former et de rester à jour dans les techniques de cicatrisation et de gestion des plaies.
Chaque type de plaie nécessite une approche spécifique, adaptée à son origine, à sa gravité et au profil du patient.
Les plaies traumatiques sont liées à des événements accidentels : chutes, accidents de la route, blessures sportives ou encore actes chirurgicaux. Elles demandent une intervention rapide pour prévenir l’infection et favoriser une cicatrisation rapide.
Les premiers gestes et la qualité du pansement initial sont déterminants pour éviter des séquelles importantes. Savoir évaluer une plaie, sa profondeur et son risque de contamination est un savoir-faire de base en médecine d’urgence comme en soins infirmiers.
Les plaies chroniques comme les escarres, ulcères veineux ou plaies diabétiques sont plus difficiles à traiter. Elles traduisent souvent un déséquilibre global de l’état de santé du patient.
Ces plaies peuvent durer plusieurs mois, voire des années, si elles ne sont pas correctement évaluées et traitées. La maîtrise des différents types de pansements et l’adaptation des soins au contexte médical global sont alors indispensables pour obtenir une amélioration durable.
Certaines plaies deviennent rapidement infectées en raison de facteurs de risque comme l’âge, la dénutrition, ou encore un mauvais contrôle du diabète. D’autres sont spécifiques à des pathologies plus rares, nécessitant une expertise accrue pour être correctement prises en charge.
Connaître ces cas particuliers et savoir adapter les protocoles de soin est important pour limiter la propagation de l’infection et optimiser la cicatrisation.
Limiter l’apparition et l’aggravation des plaies repose sur des stratégies de prévention adaptées aux risques de chaque patient.
La prévention repose sur la capacité à identifier les patients les plus vulnérables. Ceux atteints de diabète, d’insuffisance veineuse, ou en perte de mobilité doivent faire l’objet d’une vigilance renforcée dès leur prise en charge.
Un suivi régulier et l’évaluation de l’état cutané sont les premiers remparts contre l’apparition de nouvelles plaies. Chaque professionnel doit savoir détecter les signes précoces d'alerte, comme une rougeur persistante ou un œdème.
Maintenir la peau en bon état est une mesure simple mais efficace. Hydratation régulière, réduction de la pression sur certaines zones du corps, gestion de l’humidité sont des pratiques capitales dans la prévention des escarres et des ulcères.
Dans les formations, ces gestes de prévention sont largement abordés pour devenir des réflexes de pratique quotidienne.
Informer les patients et leurs familles est une dimension souvent négligée, mais pourtant nécessaire. Enseigner les bons gestes, expliquer l'importance d'une surveillance régulière et favoriser l'autonomie dans la prise en charge permet de limiter les complications.
C’est l'un des objectifs majeurs d’une formation dédiée à la gestion des plaies : renforcer la compétence éducative des soignants pour un impact durable sur la santé des personnes.
La prise en charge des plaies repose sur une collaboration étroite entre plusieurs professionnels de santé, chacun apportant son expertise spécifique.
Les infirmiers jouent un rôle central dans la prise en charge des plaies. Sur le terrain, que ce soit en établissement ou en exercice libéral (IDEL), ils réalisent les soins locaux, évaluent la cicatrisation et adaptent les techniques de pansement selon l'évolution de la plaie.
Leur autonomie a été renforcée récemment par la loi n° 2023-379 du 19 mai 2023. Son article 2 élargit leur droit de prescription, notamment pour les dispositifs médicaux nécessaires aux soins de plaies, comme les pansements techniques ou les dispositifs anti-escarres.
Cette évolution permet aux infirmiers diplômés d'État (IDE) de prescrire directement certains dispositifs sans passer systématiquement par un médecin, dans les conditions fixées par décret. Cela représente un véritable gain de réactivité et une reconnaissance de leur expertise clinique en matière de cicatrisation.
Les médecins, généralistes ou spécialistes, ont un rôle de coordination. Ils diagnostiquent, prescrivent les traitements adaptés et orientent parfois vers des consultations spécialisées en plaies et cicatrisation. Une connaissance fine des mécanismes physiopathologiques est indispensable pour assurer un suivi optimal.
Dans le cadre des formations professionnelles, ils renforcent également leur maîtrise des protocoles actualisés et des nouvelles approches thérapeutiques.
Les pharmaciens sont des partenaires clés dans la prise en charge des plaies. En conseillant les soins de pansement ou les dispositifs médicaux, ils accompagnent patients et soignants au quotidien. Leur rôle de conseil est renforcé par une bonne connaissance des produits innovants en matière de cicatrisation.
Les podologues interviennent particulièrement pour les plaies du pied diabétique, où la moindre lésion peut avoir de graves conséquences. Leur expertise contribue à éviter les amputations grâce à des soins préventifs spécifiques.
D'autres professionnels comme les kinésithérapeutes et les diététiciens participent également à la prévention et à l'amélioration de l'état général des patients.
La prise en charge des plaies ne repose pas seulement sur les compétences techniques, mais aussi sur le respect strict des réglementations et des bonnes pratiques professionnelles.
La gestion des plaies est encadrée par des recommandations précises, émises notamment par la Haute Autorité de Santé (HAS) et d'autres instances nationales. Ces directives précisent les protocoles de soins, les indications de certains pansements avancés, et les stratégies de prévention.
La sélection des produits utilisés pour la cicatrisation est également soumise à des réglementations. Les dispositifs médicaux doivent répondre à des critères stricts de qualité, d'efficacité et de sécurité. Leur remboursement est conditionné par des référentiels précis, ce qui impacte directement le choix des traitements proposés aux patients.
Lors des formations, une attention particulière est portée sur l’apprentissage de ces normes, pour garantir des pratiques professionnelles conformes et efficaces.
Tous les intervenants dans la prise en charge des plaies ont des responsabilités juridiques. Respecter les bonnes pratiques, tracer les soins réalisés et informer correctement le patient sont autant d'obligations qui doivent être maîtrisées.
Se former tout au long de sa carrière est obligatoire pour garantir des soins de qualité et répondre aux exigences réglementaires du secteur de la santé.
Dans le domaine de la santé, il est important de veiller au maintien des compétences. C'est pour cela que le Développement Professionnel Continu (DPC) existe : il s'agit d'une obligation légale pour tous les professionnels de santé, qu'ils soient salariés ou libéraux.
Ce dispositif vise à garantir une amélioration continue de la qualité des soins pour tous les patients. Il est inscrit dans le Code de la santé publique, à l’article L4021-1, qui impose à chaque professionnel de s'engager dans un processus de perfectionnement tout au long de sa carrière.
Le DPC repose sur des cycles triennaux. Cela signifie que sur une période de trois ans, chaque infirmier, médecin, pharmacien ou autre professionnel doit participer à plusieurs actions validées comme relevant du DPC.
Ces actions doivent obligatoirement combiner au moins deux des trois volets suivants :
Pour être reconnu, le programme suivi doit être validé par l’Agence nationale du DPC (ANDPC), qui contrôle et finance tout ou partie des formations pour les professionnels éligibles.
Chaque action suivie est ensuite enregistrée dans un document de traçabilité, qui permet de prouver à l’Ordre professionnel ou à l’Agence Régionale de Santé (ARS) que l'obligation a bien été remplie.
Depuis la mise en place du DPC, tous les professionnels de santé doivent justifier, à la fin de chaque cycle de trois ans, de leur engagement dans cette démarche de formation et d'amélioration continue. Cette obligation est renforcée par la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 (réforme HPST) et précisée par la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 (modernisation du système de santé).
Concernant le volume horaire :
Attention, le DPC n'est pas seulement une formalité administrative : un professionnel qui ne respecte pas cette obligation s'expose à des sanctions disciplinaires, notamment en cas de contrôle par l'Ordre national de sa profession.
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