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Formations TMD : formez vos équipes, restez conforme
Vous transportez, chargez ou stockez des matières dangereuses ? Vos équipes doivent être formées, c’est une obligation. L’ADR – la réglementation européenne encadrant le transport de marchandises dangereuses – impose une formation spécifique à chaque intervenant, du cariste au conducteur, en passant par le responsable logistique.
En France, ces règles sont transposées dans l’arrêté TMD. Elles s’appliquent à tous les secteurs concernés : transport, BTP, chimie, industrie, santé, énergie…
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Restez conforme, sécurisez vos opérations, et formez vos équipes sans perdre de temps.
Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
La réglementation ADR distingue plusieurs niveaux de formation en fonction du rôle de l’intervenant et de la nature des opérations réalisées. Ces formations visent à s’assurer que chaque professionnel connaît les risques liés aux marchandises manipulées, maîtrise les règles applicables à son périmètre, et agit de façon conforme et sécurisée.
Prévue par le chapitre 1.3 de l’ADR, cette formation est obligatoire pour toute personne n’ayant pas la qualité de conducteur, mais intervenant à un titre ou un autre dans la chaîne logistique. Elle s’adresse notamment :
Le programme de formation doit couvrir trois volets :
La formation ADR 1.3 doit être documentée par écrit (certificats individuels) et actualisée périodiquement, notamment en cas d’évolution des fonctions ou des réglementations.
Conformément au chapitre 8.2 de l’ADR, tout conducteur de véhicule transportant des marchandises dangereuses au-delà des seuils d’exemption (chapitre 1.1.3.6) doit suivre une formation spécifique et obtenir un certificat de formation ADR délivré par l’autorité compétente.
Cette formation initiale inclut :
La durée moyenne de la formation est de 3 à 5 jours, selon les modules choisis. Elle est obligatoire pour les conducteurs de véhicules transportant des matières dangereuses en colis, en vrac ou en citerne.
Le certificat ADR est valide 5 ans. Pour le renouveler, le conducteur doit suivre une formation de recyclage et réussir un test avant son expiration.
En complément de la formation de base ADR, des modules de spécialisation sont exigés pour certains types de transports présentant des risques particuliers. Les plus courants sont :
Ces formations approfondissent les règles techniques, les consignes de sécurité renforcées, les équipements spécifiques et les procédures d’intervention en cas de fuite, incendie ou accident.
En application de la directive 96/35/CE et du chapitre 1.8 de l’ADR, certaines entreprises doivent désigner un conseiller à la sécurité pour le transport, le chargement ou le déchargement de marchandises dangereuses.
Ce conseiller (interne ou externe) doit avoir suivi une formation dédiée, validée par un examen agréé, et posséder une certification valable 5 ans. Sa mission est de :
La désignation d’un conseiller est obligatoire, sauf exceptions prévues à l’article 1.8.3.2 de l’ADR (quantités limitées, transport occasionnel, etc.).
L’obligation de formation dans le cadre du transport de marchandises dangereuses ne concerne pas uniquement les conducteurs. Elle s’étend à l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique, dès lors qu’ils interviennent à un moment quelconque sur une opération impliquant des matières classées dangereuses.
Selon l’article 1.3.1 de l’ADR, toute personne dont les fonctions concernent le transport de marchandises dangereuses (y compris la préparation, l’expédition, le chargement, le transport ou la réception) doit recevoir une formation adaptée à ses responsabilités. Cette exigence est également reprise à l’article 2.1 de l’arrêté TMD (version consolidée au 1er janvier 2023).
Sont donc soumis à cette obligation :
Le contenu de la formation doit être proportionné au niveau de risque, à la nature des produits (classes 1 à 9) et aux missions de l’intervenant. Elle peut être généraliste (ADR 1.3), certifiante (ADR 8.2 pour les conducteurs), ou spécialisée (produits pétroliers, radioactifs, explosifs, citerne…).
Même dans les cas d’exemptions prévues par le chapitre 1.1.3 de l’ADR (quantités limitées, exceptées, transport en local, seuils de tolérance), la formation au titre du chapitre 1.3 reste expressément requise pour garantir que le personnel applique les règles résiduelles de sécurité.
Si la formation au transport de marchandises dangereuses est juridiquement obligatoire, elle constitue surtout un outil de prévention stratégique pour l’entreprise. Elle agit à plusieurs niveaux : sécurité des salariés, maîtrise des risques opérationnels, conformité réglementaire, et image de responsabilité vis-à-vis des partenaires et autorités.
En France, plus de 15 000 déclarations d’accidents impliquant des matières dangereuses sont enregistrées chaque année par le ministère de la Transition écologique (source : Bilan annuel TMD 2022). Environ 70 % d’entre eux ont lieu lors du chargement ou du déchargement, bien avant que le véhicule n’ait pris la route. Ces chiffres soulignent un point clé : la formation ne concerne pas uniquement les conducteurs, mais l’ensemble des intervenants.
Les causes les plus fréquentes d’incident recensées sont :
Dans ces situations, une formation ciblée, régulière et à jour peut faire toute la différence.
Former ses équipes permet de réduire les erreurs humaines, à l’origine de la majorité des incidents TMD. Elle diminue les risques d’exposition aux produits dangereux, protège les équipements logistiques et garantit une réaction adaptée en cas d’accident.
C’est aussi un bouclier juridique pour l’employeur : en cas de non-conformité, les sanctions peuvent atteindre 75 000 € d’amende et deux ans d’emprisonnement (article L.1252-1 du Code des transports).
L’ADR prévoit certains cas d’exemptions totales ou partielles à ses obligations, en fonction de la nature du transport ou des quantités de marchandises dangereuses en jeu. Ces dispositions sont détaillées dans le chapitre 1.1.3 de l’ADR et reprises dans l’arrêté TMD.
Certaines opérations sont exclues du champ d’application de l’ADR, comme :
Ces cas restent très encadrés et ne s’appliquent pas à un usage professionnel courant.
Certaines marchandises bénéficient d’une exemption partielle si les quantités transportées sont inférieures à un seuil réglementaire défini pour chaque matière. Ce seuil est exprimé via le code de transport (code ONU) et un coefficient de risque (multiplicateur).
Exemple : un transport inférieur à 333 L d’un liquide inflammable peut être exempté sous conditions, mais :
Le transport en quantités limitées (LQ) ou quantités exceptées (QE) permet d’alléger certaines contraintes, notamment sur l’étiquetage ou les équipements du véhicule. Mais là encore :
Même vides, les emballages ayant contenu des matières dangereuses sont considérés comme dangereux s’ils n’ont pas été nettoyés ou dégazés. Leur transport reste donc soumis aux règles de l’ADR, y compris la formation.
Les formations ADR étant liées à la sécurité et à la conformité réglementaire, elles sont finançables dans le cadre du plan de développement des compétences. Plusieurs dispositifs peuvent être mobilisés pour en couvrir tout ou partie.
Les opérateurs de compétences (OPCO) peuvent financer :
La prise en charge varie selon :
Les formations ADR peuvent également entrer dans une logique de prévention des risques professionnels, notamment pour les entreprises classées ICPE ou relevant de la directive Seveso.
Dans ce cadre, les coûts peuvent être intégrés :
Certaines régions ou chambres de commerce proposent des aides ciblées aux petites structures manipulant ou transportant des matières dangereuses.
Les règles liées au transport de marchandises dangereuses soulèvent souvent des questions précises. Qui doit se former, dans quels cas, avec quelle durée de validité ou selon quel format ?
Voici les réponses aux interrogations les plus courantes pour vous aider à rester conforme, efficace et serein dans vos démarches.
Oui, dans la majorité des cas.
Même en dessous des seuils définis au chapitre 1.1.3.6 de l’ADR, une formation au titre du chapitre 1.3 reste obligatoire pour les personnes qui préparent, manipulent ou transportent les marchandises. Les exemptions ne dispensent pas de comprendre et d’appliquer les règles résiduelles de sécurité.
Cinq ans.
Le certificat délivré après une formation ADR 8.2 initiale est valable 5 ans. Un recyclage doit être réalisé avant son expiration, sous peine de devoir suivre de nouveau toute la formation initiale. Le recyclage peut être anticipé dans les 12 mois précédant l’échéance.
La 1.3 est une sensibilisation, la 8.2 une certification.
La formation ADR 1.3 concerne les salariés non conducteurs (manutention, expédition, réception…). Elle n’est pas certifiante mais reste obligatoire.
La formation ADR 8.2 est destinée aux conducteurs de véhicules transportant des matières dangereuses au-delà des seuils réglementaires. Elle donne lieu à un certificat reconnu à l’échelle européenne.
Oui, dès lors qu’il s’agit de marchandises classées ADR.
L’obligation de formation ne dépend pas de la fréquence, mais de la nature du produit, de sa classification et de la fonction exercée. Un transport ponctuel de substances inflammables, toxiques ou corrosives impose tout de même de former les équipes concernées.
Oui, pour certaines catégories uniquement.
La formation ADR 1.3 peut être suivie à distance (e-learning ou classe virtuelle), sous réserve d’un contenu conforme et traçable. En revanche, les formations ADR 8.2 (conducteurs) sont réglementées et doivent être réalisées en présentiel dans un centre agréé, avec évaluation finale.
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