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Formation Design Thinking : apprendre à résoudre des problèmes complexes avec vos utilisateurs
Comment Airbnb a-t-il transformé une idée simple en un service mondialement utilisé ? En partie grâce à une méthode : le design thinking.
Aujourd’hui, cette approche centrée sur l’humain s’impose comme un outil concret pour innover autrement, mieux comprendre ses clients et concevoir des solutions qui font sens.
Le design thinking est un processus itératif qui mêle observation, créativité et expérimentation pour trouver des solutions concrètes à des problèmes réels. Il est particulièrement adapté aux projets de transformation, de conception de services ou d’amélioration de l’expérience client.
La formation design thinking permet aux équipes de s’approprier cette démarche de façon structurée et opérationnelle. Elle donne les clés pour explorer les besoins, générer des idées utiles et tester rapidement des solutions avec les utilisateurs.
Formez vos équipes au design thinking et réservez une session dès maintenant sur oùFormer.
Chez oùFormer, notre mission est simple : rendre la formation professionnelle accessible à tous, partour et à tout moment. Nous nous engageons à sélectionner des organismes de formation de qualité pour que vous et vos collaborateurs puissiez vous former simplement
Cette formation s’adresse à celles et ceux qui souhaitent intégrer concrètement le design thinking dans leurs projets. Elle propose une approche progressive et opérationnelle pour comprendre les grands principes de la méthode, expérimenter les outils, et développer une posture centrée sur l’utilisateur.
La formation vise des compétences concrètes, directement mobilisables en situation de travail. Elle permet de :
Ouverte à tous les profils, la formation s’adresse à des professionnels issus de secteurs variés : innovation, produit, marketing, RH, transformation, service client… Elle convient aussi bien aux débutants qu’aux personnes ayant déjà une expérience en gestion de projet.
Aucun prérequis n’est nécessaire. Le programme est conçu pour être accessible, même sans connaissance préalable du design thinking ou du design en général.
La formation est proposée en présentiel ou en visioconférence, selon les organismes qui la dispensent. Toutes les modalités pratiques (durée, format, localisation, dates) sont détaillées sur les fiches des formations disponibles sur oùFormer.
La formation alterne apports théoriques et mises en pratique pour permettre une compréhension concrète de la méthode. Les participants travaillent sur des cas inspirés de situations réelles, dans une dynamique de groupe favorisant l’échange.
Deux temps d’évaluation viennent encadrer le parcours :
Un support pédagogique est remis à chaque participant pour faciliter le suivi et l’application des outils après la formation.
Selon les profils et les dispositifs internes à chaque entreprise, la formation peut être éligible à un financement via un OPCO ou un plan de développement des compétences. Pour en savoir plus et obtenir un accompagnement personnalisé, contactez nos conseillers directement sur oùFormer.
Le design thinking, c’est avant tout une manière différente d’aborder les problèmes. Contrairement aux démarches traditionnelles, souvent linéaires et centrées sur la technique, cette méthode part des besoins des utilisateurs. Elle met l’humain au cœur de chaque réflexion.
L’objectif ? Trouver des solutions innovantes, utiles et réalisables, en faisant appel à la créativité collective, à l’expérimentation, et surtout, à l’empathie. Plutôt que de supposer ce que les clients veulent, le design thinking pousse à aller sur le terrain, à observer, écouter et co-construire avec eux.
Son origine remonte aux années 1960-70, dans les domaines du design industriel et de l’architecture. Mais c’est à la fin des années 90 qu’il devient une méthode à part entière, notamment grâce à l’agence IDEO, pionnière en la matière, qui a popularisé ce type de pensée créative auprès des entreprises.
Un autre acteur clé : la d.school de l’université de Stanford, qui a structuré le design thinking sous forme d’un processus enseignable, duplicable et adaptable à tout type de projet, bien au-delà du design produit.
Ce qui rend le design thinking si puissant, c’est qu’il repose sur des principes simples, mais profonds. Des principes qui remettent en question nos habitudes, nos certitudes et notre manière de gérer les projets.
Tout commence ici. Le design thinking part du principe que l’innovation n’a de valeur que si elle répond à un vrai besoin utilisateur. Cela implique de passer du temps avec les clients, les usagers ou les collaborateurs concernés. On cherche à comprendre leurs émotions, leurs motivations, leurs blocages, parfois même ceux dont ils n’ont pas conscience.
Ce travail d’observation et d’écoute permet de poser les bonnes questions, avant même de chercher des réponses.
Le design thinking ne se pratique jamais seul. Il s’appuie sur un travail de groupe où les compétences sont croisées : marketing, technique, commercial, communication, RH, etc. Cette diversité est une richesse, car elle favorise des points de vue multiples, et donc des idées nouvelles.
L’intelligence collective permet de sortir des silos, d’ouvrir les perspectives et d’aboutir à des solutions plus solides et plus réalistes.
Le design thinking suit un processus en cinq étapes, qui peut être répété autant de fois que nécessaire. Ces étapes sont là pour structurer la réflexion, tout en laissant place à la souplesse et à l’adaptation :
Ce processus n’est pas figé. Il encourage à tester tôt, échouer vite, apprendre vite et recommencer. C’est cette itération constante qui permet de progresser efficacement.
Dans le design thinking, il est normal – et même recommandé – de ne pas viser la perfection du premier coup. L’objectif n’est pas d’avoir « LA bonne idée » dès le début, mais de créer un cadre où les idées peuvent être testées, ajustées, évaluées, puis améliorées avec agilité.
On apprend en faisant, en se trompant, en observant les réactions des utilisateurs. C’est ce processus d’amélioration continue qui mène à des solutions réellement pertinentes.
Prenons un cas très parlant : Airbnb. Si cette entreprise est aujourd’hui un géant de l’hébergement, c’est aussi parce qu’elle a su appliquer les principes du design thinking au bon moment.
À ses débuts, Airbnb avait du mal à convaincre. Les utilisateurs hésitaient à réserver chez des inconnus. Il y avait un manque de confiance, tant du côté des voyageurs que des hôtes. Pour comprendre cette résistance, les fondateurs ont pris le temps d’échanger directement avec leurs utilisateurs, d’écouter leurs peurs, leurs doutes, leurs attentes.
C’est cette empathie réelle qui leur a permis de cerner les freins invisibles à l’utilisation de leur service.
Ils ont ainsi redéfini leur problème : ce n’était pas seulement une question d’offres ou de prix, mais de confiance. Pour y répondre, ils ont expérimenté plusieurs pistes, dont une idée simple mais puissante : faire appel à des photographes professionnels pour améliorer les visuels des annonces.
Ce prototype a été testé sur quelques logements. Résultat : les réservations ont rapidement augmenté. Le visuel inspirait davantage de confiance, les utilisateurs étaient rassurés. La solution a ensuite été déployée plus largement.
D’autres idées sont nées de ce même processus : des profils plus détaillés, des systèmes d’évaluation, une messagerie sécurisée… Tout cela a été pensé en partant des besoins réels des utilisateurs, et non de suppositions internes.
Airbnb n’a pas trouvé sa formule magique en une fois, mais en itérant, en testant, en collaborant avec ses utilisateurs. C’est exactement l’esprit du design thinking.
De plus en plus d’entreprises intègrent le design thinking dans leur culture, leurs projets, leur management. Pourquoi ? Parce que cette méthode crée de la valeur, à plusieurs niveaux.
Le design thinking ne pousse pas à innover pour innover. Il pousse à innover pour répondre à un besoin concret. Il aide les organisations à éviter les erreurs coûteuses, comme développer une fonctionnalité que personne ne veut ou lancer un service mal compris par les clients.
Impliquer les collaborateurs dans une démarche de co-création stimule leur motivation. Chacun peut contribuer, même sans être designer ou expert. Le design thinking valorise les compétences humaines, la curiosité, le droit à l’erreur et la créativité collective. Cela change profondément la manière de travailler ensemble.
Le design thinking peut s’appliquer à une start-up, une grande entreprise, un service public ou une ONG. Il s’adapte à tout type de projet : digital, produit, service, organisationnel, RH…
Il peut aussi être combiné à d’autres outils comme le lean startup, l’agilité ou les méthodes de facilitation en atelier.
Comme toute méthode, le design thinking a aussi ses limites. Il demande du temps, surtout au début, pour comprendre les utilisateurs, organiser des sessions d’idéation, tester les prototypes. Cela peut paraître « flou » ou désorganisé à certains profils plus rationnels.
Il nécessite aussi une vraie posture d’écoute, de remise en question. Et cela ne se décrète pas. Certaines organisations l’adoptent comme un simple outil, sans changer leur culture : dans ce cas, les effets sont souvent décevants.
Enfin, le design thinking ne remplace pas des démarches plus stratégiques ou opérationnelles : il les complète. Il faut l’intégrer intelligemment dans un ensemble cohérent de méthodes de gestion de projet, d’évaluation, de pilotage, etc.
Le design thinking ne remplace pas les méthodes classiques comme le cycle en V, il les complète.
Le cycle en V repose sur une logique séquentielle : on analyse, on conçoit, on développe, puis on teste. Tout est prévu à l’avance, avec peu de place à l’improvisation une fois le projet lancé. Cette approche fonctionne bien quand les besoins sont connus dès le départ, et que le périmètre ne bouge pas.
Mais dans des contextes plus incertains, où les attentes des clients ne sont pas encore bien définies, cette rigidité peut freiner l’innovation. C’est là que le design thinking apporte une autre façon de faire. Il intervient plus tôt, pour explorer les besoins, reformuler les problèmes, imaginer plusieurs pistes et tester rapidement des idées, avant même de penser au déploiement.
Plutôt que de suivre un plan fixe, on avance par itérations, en intégrant les retours des utilisateurs tout au long du chemin. Une fois qu’une solution commence à émerger, on peut tout à fait revenir à une organisation plus classique pour structurer, planifier et piloter le projet jusqu’à sa mise en œuvre. L’un éclaire, l’autre construit. Bien utilisés ensemble, ces deux cadres renforcent la pertinence des projets et leur impact.
Introduire le design thinking dans une organisation ne passe pas forcément par une transformation profonde. Bien souvent, un petit projet suffit pour enclencher une dynamique. L’essentiel est de réunir une équipe volontaire, d’identifier un besoin concret et de créer un cadre propice à l’écoute, à l’expérimentation et à l’ajustement.
Mais pour que cette démarche prenne racine, encore faut-il en maîtriser les fondements. Une formation design thinking adaptée peut jouer un rôle décisif à ce moment-là. Elle offre des repères, des outils, des méthodes, mais aussi une posture : celle qui permet de sortir des schémas habituels, de mieux collaborer et d’imaginer autrement. C’est généralement le premier pas vers une culture de l’innovation plus ouverte, plus partagée, et plus durable.
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