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Agir contre le harcèlement au travail : un impératif légal et humain
Le harcèlement au travail reste un problème majeur en France. En 2022, 74 % des salariés le jugent répandu et 62 % estiment que ce phénomène progresse (source : Baromètre Qualisocial, 1ʳᵉ édition).
Pour y faire face, la loi est claire. L’article L4121-1 du Code du travail oblige l’employeur à protéger la santé des salariés. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2019, toutes les entreprises dotées d’un CSE doivent désigner un référent harcèlement (article L2314-1). Dans celles de 250 salariés ou plus, un second référent est nommé par l’employeur (article L1153-5-1).
Pour exercer leurs missions, les membres du CSE suivent une formation obligatoire en santé, sécurité et conditions de travail (SSCT) (article L2315-18). Elle fournit les bases nécessaires mais reste générale. Pour mieux gérer des situations complexes, des formations complémentaires sont recommandées.
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La formation obligatoire offre des bases, mais les situations de harcèlement sexuel et d’agissements sexistes sont souvent complexes à gérer. C’est pourquoi des formations complémentaires sont recommandées, adaptées aux missions spécifiques des référents désignés.
Le référent harcèlement du CSE joue un rôle de proximité avec les salariés. Ses missions incluent l’écoute des victimes, l’information des équipes et la prévention des agissements sexistes et du harcèlement sexuel.
🎯 Objectifs des formations complémentaires pour le référent CSE :
Le référent désigné par l’employeur a des missions orientées vers la mise en place de politiques internes de prévention, la gestion des signalements et la conduite d’enquêtes en cas de harcèlement sexuel ou d’agissements sexistes.
🎯 Objectifs des formations complémentaires pour le référent employeur :
Pour lutter efficacement contre le harcèlement au travail, la législation française impose la désignation de deux référents distincts dans certaines entreprises :
✅ Un référent harcèlement au sein du CSE dans toutes les entreprises dotées d’un Comité Social et Économique (CSE).
✅ Un référent désigné par l’employeur dans les entreprises de 250 salariés ou plus.
Bien qu’ils aient des missions similaires, ces deux rôles sont complémentaires. Leur objectif commun : prévenir les situations de harcèlement, accompagner les salariés et promouvoir un environnement de travail respectueux.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2019, toutes les entreprises dotées d’un Comité Social et Économique (CSE) doivent désigner un référent chargé de la lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes (article L2314-1 du Code du travail). Cette obligation vise à renforcer la prévention et à offrir aux salariés un interlocuteur de proximité capable d’agir rapidement en cas de problème.
Le référent est choisi parmi les membres élus du CSE :
Le mandat du référent est aligné sur celui des membres du CSE, soit 4 ans, sauf disposition spécifique prévue par accord d’entreprise.
Dans les entreprises de 250 salariés et plus, la désignation d’un référent harcèlement par l’employeur est obligatoire (article L1153-5-1 du Code du travail). Ce dispositif vise à compléter celui du CSE en assurant une implication directe de la direction dans la lutte contre le harcèlement et les agissements sexistes.
L’employeur peut choisir parmi :
👉 En quoi son rôle est différent du référent CSE ?
Contrairement au référent CSE, le référent employeur est directement rattaché à la direction. Il agit en tant que relais entre les salariés, la direction et les instances externes (inspection du travail, médecine du travail). Son rôle est essentiel pour assurer une réponse rapide et efficace en cas de signalement et pour garantir la mise en œuvre des actions correctives nécessaires.
Pour être efficace dans ses missions, le référent harcèlement (qu’il soit membre du CSE ou désigné par l’employeur) doit maîtriser plusieurs compétences indispensables.
Savoir écouter sans interrompre, accueillir la parole des victimes ou des témoins avec neutralité, et poser des questions ouvertes sont des compétences clés. L’écoute active permet d’instaurer un climat de confiance, d’encourager les signalements et de recueillir des informations fiables sans influencer la personne entendue.
Comprendre le cadre juridique est fondamental. Le référent doit connaître les obligations de l’employeur, les procédures disciplinaires applicables, les recours possibles pour les salariés et les risques encourus par l’entreprise en cas de non-conformité. Cette connaissance lui permet de guider les salariés vers les démarches appropriées tout en protégeant juridiquement l’organisation.
Accompagner une personne victime de harcèlement demande de la délicatesse et des compétences relationnelles. Le référent doit savoir soutenir sans juger, orienter vers les bons interlocuteurs (RH, médecine du travail, inspection du travail) et rester lui-même protégé émotionnellement.
Le référent peut être confronté à des situations où les tensions sont vives. Il doit donc savoir désamorcer les conflits, faciliter le dialogue entre les parties et maintenir un climat apaisé, même en cas de désaccord profond.
Savoir garder la distance nécessaire tout en restant empathique est essentiel. Le référent doit garantir la confidentialité des échanges et agir avec intégrité pour préserver la confiance des salariés et la crédibilité du dispositif.
Les formations pour les référents harcèlement vont bien au-delà de la théorie. Elles utilisent des méthodes interactives comme les jeux de rôle, les études de cas pratiques et les simulations d’entretiens pour confronter les participants à des situations réelles. Ces approches, enrichies par des échanges d’expériences et des supports pédagogiques interactifs, permettent de mieux assimiler les compétences clés et d’être plus efficace sur le terrain.
Former un référent harcèlement représente un investissement pour l’entreprise, mais la législation encadre clairement les modalités de financement. Que la formation soit obligatoire ou complémentaire, des solutions existent pour limiter les coûts tout en respectant les obligations légales.
La formation en santé, sécurité et conditions de travail (SSCT), obligatoire pour tous les membres du CSE, y compris le référent harcèlement, est entièrement financée par l’employeur (article L2315-18 du Code du travail). Cette prise en charge couvre :
Bien que non imposées par la loi, les formations complémentaires sont vivement recommandées pour renforcer les compétences des référents. Leur financement peut être facilité grâce à plusieurs dispositifs :
Les entreprises peuvent solliciter leur OPCO pour financer tout ou partie des formations complémentaires. Ce financement varie selon la branche professionnelle et les critères définis par l’OPCO.
Les entreprises disposent d’un plan de développement des compétences. Les formations complémentaires du référent peuvent y être intégrées, permettant une prise en charge totale ou partielle par l’employeur.
Certaines branches professionnelles ou institutions proposent des aides financières dédiées aux formations sur la prévention des risques professionnels, incluant celles sur le harcèlement.
Les membres du CSE, dont le référent harcèlement, bénéficient de droits spécifiques pour suivre leurs formations dans de bonnes conditions :
Vous avez encore des questions ? Cette FAQ est là pour aller plus loin et répondre à vos dernières interrogations.
La formation obligatoire dure entre 3 et 5 jours, les formations complémentaires sont plus flexibles.
La durée de la formation SSCT est fixée par la loi : 5 jours pour un premier mandat et 3 jours en cas de renouvellement. Pour les formations complémentaires, la durée varie généralement de 1 à 3 jours, selon les modules choisis et la profondeur des thématiques abordées. Certaines entreprises optent pour des formats courts et ciblés, tandis que d’autres privilégient des sessions plus complètes.
Oui, combiner plusieurs modules est fortement recommandé.
Associer des formations permet de couvrir tous les aspects du rôle. Par exemple, un référent peut suivre la formation obligatoire SSCT, puis compléter avec des modules sur la gestion des conflits, la communication non-violente et le droit du travail appliqué au harcèlement. Cette approche garantit que le référent soit préparé tant sur le plan légal que relationnel, ce qui est essentiel face à des situations délicates.
Non, mais il peut être remplacé si son inaction met en danger les salariés.
Le référent n’est pas personnellement sanctionné, mais s’il néglige ses missions, le CSE ou l’employeur peut décider de le remplacer. L’objectif est de garantir la prévention et la protection des salariés.
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